BIENVENUE

Bonjour et bienvenue sur le blogue du Comité Femmes en Action

Qu'est-ce que le Comité?

Le comité Femmes en action se penche sur les préoccupations et les problématiques que vivent les femmes tant dans leur milieu familial et social que dans leur milieu de travail.Il aborde des sujets de préoccupation tel que la conciliation travail-famille-loisirs,le harcèlement,la violence,l'indépendance économique,etc.Les membres du comité échangent entre elles,amassent et distribuent de l'information,sont à l'écoute de leur entourage,organisent des rencontres avec les membres,etc.
Elles peuvent avoir le mandat de représenter l'UES 800 lors d'activités touchant les préoccupations des femmes!
(Source:Site de l'UES 800)


Pourquoi un blogue?


Faisant partie du Comité Femmes en Action de l'UES 800,et à la suggestion de quelques personnes,j'ai pris l'initiative de créer un blogue où les femmes pourront échanger entre elles.Des liens utiles vous y seront fournis ainsi que diverses informations que ce soit au niveau syndical,travail,famille ou loisirs.
J'essaierai de répondre du mieux que je peux et au meilleur de mes connaissances aux demandes qui pourraient m'être faites.

Je vous souhaite donc une bonne visite et surtout,n'hésitez pas à laisser vos commentaires ou vos suggestions.

Faites-vous connaître!

Vous êtes une militante et vous ou quelqu'un d'autre organisez un événement à votre travail ou dans votre communauté...nous voulons le savoir!

Que ce soit un événement social,syndical ou familial (tel les fêtes de quartier communautaires) il y a peut-être des membres qui seraient intéressés d'y participer.

Vous pouvez communiquer avec moi par courriel à l'adresse suivante: cfalocal800@gmail.com ou laisser un message en commentaire sur le blog.

Merci de nous faire partager vos activités!

mercredi 12 février 2014

Travailleuses domestiques

2014-01-13

En finir avec la discrimination envers les travailleuses domestiques

Le 27 octobre dernier, la vice-présidente de la FTQ représentant les femmes, Louise Mercier, a participé à la conférence de presse de la Coalition La CSST pour les travailleuses et travailleurs domestiques afin de réitérer l’appui de la FTQ.

Depuis plus de 8 ans, la Coalition et ses alliés, dont la FTQ, unissent leur voix pour dénoncer l’exclusion des travailleuses domestiques de la couverture automatique par la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles (LATMP). La Coalition demande au gouvernement de faire cesser la triple discrimination dont elles sont victimes (sexe, condition sociale et origine ethnique) car c’est inacceptable.
Des emplois féminins

Le travail domestique est effectué à plus de 90% par des femmes. Les conditions de travail sont pénibles et les droits souvent bafoués. Ces travailleuses effectuent des tâches domestiques, de garde d’enfants, de gouvernante et d’aide aux parents. Lorsqu’elles ont un accident de travail ou une maladie professionnelle, elles ont très peu de recours et de protection.

Ces femmes ont droit d’avoir des conditions de travail décentes et d’avoir la possibilité de s’organiser pour se défendre. Ce sont des travailleuses comme toutes les autres; la seule différence, c’est qu’elles travaillent chez un particulier. Dans la LATMP, elles sont nommément exclues de la définition de « travailleur » parce qu’elles sont embauchées par un particulier à ses propres fins. De plus, le particulier où elles travaillent n’est pas considéré comme un employeur au sens de la loi sur la SST.


Un nouvel outil pour faire valoir les droits

La Convention internationale 189 sur le travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques entrée en vigueur depuis le 5 septembre 2013 cherche à leur accorder des protections minimales.
Par ex., elle précise que « les travailleuses domestiques ont droit à un environnement de travail sûr et salubre. Les États membres doivent prendre les mesures en tenant compte des caractéristiques particulières du travail domestique afin d’assurer la SST à ces travailleuses ».

Depuis son adoption en juin 2011, au moins 10 pays ont ratifié la Convention et quatre sont en processus de le faire. Plusieurs pays ont révisé leur législation du travail pour s’y conformer.

De son côté, le Canada demeure silencieux et les provinces et territoires ainsi que le gouvernement fédéral doivent adapter leurs législations pertinentes. En agissant ainsi, le Canada ne respecte pas son engagement pris publiquement devant l’Organisation internationale du travail (OIT).

La Coalition a dénoncé la lenteur du gouvernement du Québec à changer les choses et a interpellé la ministre du Travail pour qu’elle dépose rapidement un projet de loi pour rendre justice à ces travailleuses.

Source : LE MONDE OUVRIER N° 104 NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013

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