Marche mondiale des femmes au Québec 2015
52 tricots-graffitis en installation à Trois-Rivières dans le cadre de la
Marche mondiale des femmes.
Marche mondiale des femmes.
Toute la journée, à Trois-Rivières, les centres de femmes de la Mauricie et du Centre-du-Québec installent, avec l’autorisation de la Ville, 52 tricots-graffitis le long du trajet qu’empruntera la manifestation de clôture de la Marche mondiale des femmes.
Mis bout à bout, ces 52 tricots-graffitis totalisent 200 mètres de longueur. Leur hauteur respective varie de 1 à 4,5 m. Ces 52 tricots-graffitis ont été créés par les centres de femmes membres de L’R, répartis dans les 17 régions du Québec. Leur confection représente plus d’un an de travail et a impliqué des milliers de femmes.
L’œuvre en exposition, après la Marche
« La population qui ne pourra contempler cette œuvre éphémère ce soir ou demain aura la possibilité de se rendre au Musée québécois de culture populaire (à Trois-Rivières) pour le faire », explique fièrement Roxanne Pellerin, agente de communication au Centre des femmes l’Héritage.
De 10 à 15 tricots-graffitis seront sélectionnés par le Musée pour être exposés pendant une période minimale de trois mois.
L’œuvre et son sens politique
« Cette création collective représente l’importance du tissu social, la force tirée de la diversité des vécus, le fait que les centres de femmes tissent des solidarités et se mettent en action pour l’émancipation individuelle et collective », explique Linda Provençal, représentante de L’R régional Mauricie – Centre-du-Québec. D’ailleurs, c’est le sens politique de l’œuvre qui a mené L’R à faire don de ses tricots à Point de rue, un organisme communautaire qui soutient les personnes en situation d’exclusion sociale et d’itinérance. Après la clôture de la Marche mondiale des femmes, les tricots-graffitis des centres de femmes qui ne seront pas exposés se transformeront en couvertures.
« Cette création collective représente l’importance du tissu social, la force tirée de la diversité des vécus, le fait que les centres de femmes tissent des solidarités et se mettent en action pour l’émancipation individuelle et collective », explique Linda Provençal, représentante de L’R régional Mauricie – Centre-du-Québec. D’ailleurs, c’est le sens politique de l’œuvre qui a mené L’R à faire don de ses tricots à Point de rue, un organisme communautaire qui soutient les personnes en situation d’exclusion sociale et d’itinérance. Après la clôture de la Marche mondiale des femmes, les tricots-graffitis des centres de femmes qui ne seront pas exposés se transformeront en couvertures.
(Source:https://www.facebook.com/Marche-mondiale-des-femmes-au-Qu%C3%A9bec-2015-290686237788483/
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